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Les conséquences de la séparation

Maitre BIDART-DECLE intervient en droit de la famille depuis plus de 15 ans et dispose d’une expérience qui lui permet de vous conseiller de manière efficace et adaptée à votre situation personnelle

Les conséquences sont de deux ordres, celles relatives aux enfants (extra-patrimoniales) et celles relatives aux biens (patrimoniales)

 La séparation des parents, qu’elle intervienne dans le cadre de la rupture d’un concubinage, d’un PACS ou d’un mariage implique que des mesures soient prises quant aux enfants issus de cette union.

Par ailleurs, que la séparation intervienne dans le cadre de la rupture d’un concubinage, d’un PACS ou d’un mariage implique que des mesures soient prises quant aux intérêts pécuniaires que les anciens compagnons ont partagés.

Les conséquences relatives aux enfants (extra-patrimoniales)

Ensemble de droits et de devoirs des parents envers leurs enfants, elle est par principe exercée conjointement par les parents sur les enfants mineurs.

Elle implique la prise de décision commune dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la religion, de la scolarité …

Elle peut être confiée à un seul des parents dans des cas précis et en raison de situations définies de manière restrictives.

La fixation de la résidence habituelle des enfants est déterminée en fonction de plusieurs critères au titre desquels se trouve notamment :

  • La pratique antérieure des parents
  • L’âge des enfants
  • Les capacités éducatives
  • La disponibilité des parents

La résidence des enfants peut être fixée chez l’un ou l’autre des parents ou en alternance chez l’un et l’autre.

La résidence alternée peut prendre une forme classique : une semaine /  une semaine ou une forme plus atypique en fonction de l’âge de l’enfant, de la pratique des parents, de leurs disponibilités.

Les droits de visite et d’hébergement du parent chez lequel la résidence habituelle n’est pas fixée.

Les droits de visite et d’hébergement sont classiquement fixés comme suit :

  • Pendant les périodes scolaires : une fin de semaine sur deux
  • Pendant les vacances scolaires : la moitié des vacances scolaires, si besoin en alternance (notamment pour les vacances d’été et de Noël)

Les droits de visite et d’hébergement peuvent cependant être adaptés, en fonction de l’âge des enfants, des disponibilités des parents (notamment lorsqu’ils travaillent en horaire décalés).

Si ces dispositions sont toujours applicables à défaut de meilleur accord des parents, il convient tout de même de les prévoir avec soin afin qu’ils puissent être exercés le plus facilement possible en cas de désaccord, tant en terme de fréquence que d’horaires, ou d’alternance.

Le code civil prévoit que chaque parent devant contribuer à l’entretien et l’éducation de l’enfant.

La contribution alimentaire est fixée en fonction de plusieurs critères :

  • les ressources des parents
  • les charges des parents
  • les besoins des enfants
  • le mode de résidence
  • l’étendue des droits de visite

Il est important de justifier de toutes vos ressources mais également des charges qui sont les vôtres afin que le juge puisse fixer une contribution alimentaire adaptée à votre situation personnelle et à celle de vos enfants.

La contribution alimentaire a pour vocation de faire participer financièrement le parent qui n’a pas la résidence à la prise en charge quotidienne des enfants.

Cependant, certains frais exceptionnels mais couteux ne peuvent être intégrés durablement dans la contribution alimentaire

Ainsi les frais de scolarité (notamment quand les enfants sont scolarisés au sein d’une école privée), les frais de santé couteux (tels que l’orthodontie), les frais d’activités extra-scolaire, les frais de voyage scolaires ou de permis de conduire ou encore d’études supérieures, pourront être pris en charge par moitié ou selon une autre proportion en fonction des revenus respectifs des parents.

Les conséquences relatives aux biens (patrimoniales)

Les conséquences de la rupture du concubinage ou d’un PACS

Elles ne sont pas de facto soumises au juge et ne font pas l’objet d’une procédure spécifique.

Ce n’est qu’en cas d’impossibilité de trouver un terrain amiable que les conséquences de la séparation sont envisagées judiciairement parlant, notamment en cas d’acquisition en commun d’un bien immobilier.

La rupture du mariage

Elle implique nécessairement que soient évoqués soit dans le cadre de la procédure judiciaire, soit dans la convention de divorce par consentement mutuel le règlement de leurs intérêts patrimoniaux.

Selon le régime matrimonial choisi par les époux, communauté d’intérêts financiers est créée et il convient de la liquider et de la partager à l’issue de la séparation.

Les futurs époux peuvent opter entre plusieurs régimes matrimoniaux :

  • le régime de la communauté réduite aux acquêts : c’est le régime qui s’applique à défaut de choix exercé par les époux avant le mariage
  • le régime de la séparation de bien
  • le régime de la participation aux acquêts

 

Dans les régimes dits communautaires, les époux « créent une troisième entité » appelée communauté

Elle se compose principalement des biens acquis pendant la durée du mariage (biens mobiliers et immobiliers) et des crédits souscrits pendant la même durée

 

Le divorce implique que les comptes soient faits entre les parties et les biens répartis en fonction du régime choisi initialement par les époux.

Si la procédure de divorce est judiciaire ce partage peut être effectué pendant ou après le prononcé du divorce.

En revanche, si la procédure de divorce choisie est une convention de divorce par consentement mutuel par acte d’avocat, cette liquidation doit impérativement être effectuée avant que la convention soit signée

La liquidation proprement dite est réalisée par un Notaire lorsque les époux ont acquis ensemble un bien immobilier, dans l’hypothèse inverse votre avocat peut parfaitement s’en charger.

Les conseils d’un avocat sont précieux pour :

  • permettre d’obtenir une décision qui soit adaptée à votre situation personnelle et financière mais également à une prise en charge optimale de vos enfants.
  • vous éclairer sur les modalités et possibilités qui vous sont offertes par la loi pour parvenir à ce partage, qu’il y ait ou non un bien immobilier.